La politique avec un petit "p"
J'avais déjà trouvé mon titre hier, sans avoir le temps d'écrire. La nuit ne m'a pas démenti.
Ce WE a été consacré à un ballet médiatique autour de 3 ou 4 personnalités du parti socialiste, afin de savoir qui allait s'allier à qui pour diriger le PS. J'avais entendu marteler dans les jours précédents, notamment par la motion A de Delanoë, grand perdant de la semaine, "ce doit être un congrès d'idées, nous ne discuterons que sur les idées".
Les idées, on ne les aura jamais moins vu au PS que ce WE. Bertrand avec Martine ? Martine avec Benoît ? Martine avec Ségolène ? Bertrand avec Ségolène ? Bertrand + Martine + Benoît contre Ségolène ? Bref, les combinaisons possibles sur lesquelles les journalistes pouvaient gloser étaient nombreuses.
Je me réveille ce matin en apprenant qu'il y aura 3 candidats, seul Bertrand n'y est pas allé. Martine n'a pas cédé, elle est en retard sur lui dans les sondages pour 2012, seul un poste de 1e secrétaire peut lui permettre d'arriver à se forger une stature de présidentiable. Ca promet pour 2011 des passes d'armes encore plus musclées qu'en 2006 pour désigner le candidat !
Benoît Hamon n'a pas encore l'envergure d'un 1er secrétaire; s'il ne se désiste pas, c'est donc un affrontement entre les deux femmes qui va se dessiner, avec l'enjeu du report des voix qui s'étaient portées sur la motion A.
Ségolène a pour elle l'avantage de promettre un renouveau sans doute plus crédible au niveau des têtes (des quadras et trentenaires), je dis bien au niveau des têtes, car on peut douter qu'au niveau des pratiques, il y ait du changement, notamment du côté de Montpellier ou de MArseille (comme dans le Nord-Pas-de-Calais pour le camp de Martine).
François Hollande, dans tout ça, a au moins le mérite de la lucidité, il y a un seul perdant, le PS, dont la rénovation idéologique et politique n'est pas entamée et ne partira pas sur de bons rails.
François Bayrou et Olivier Besancenot peuvent se frotter les mains.
Mais à droite? A droite, patience, les couteaux ne sont pas encore tirés et le fonctionnement de l'UMP ne permet pas autant de divisions (après tout, ce sont les militants PS qui décideront avec le choix entre 3 candidats!)
Mais Valérie P, Xavier D, François F, et J-F Copé doivent bien songer, certains matins, à 2017 !
Ce WE a été consacré à un ballet médiatique autour de 3 ou 4 personnalités du parti socialiste, afin de savoir qui allait s'allier à qui pour diriger le PS. J'avais entendu marteler dans les jours précédents, notamment par la motion A de Delanoë, grand perdant de la semaine, "ce doit être un congrès d'idées, nous ne discuterons que sur les idées".
Les idées, on ne les aura jamais moins vu au PS que ce WE. Bertrand avec Martine ? Martine avec Benoît ? Martine avec Ségolène ? Bertrand avec Ségolène ? Bertrand + Martine + Benoît contre Ségolène ? Bref, les combinaisons possibles sur lesquelles les journalistes pouvaient gloser étaient nombreuses.
Je me réveille ce matin en apprenant qu'il y aura 3 candidats, seul Bertrand n'y est pas allé. Martine n'a pas cédé, elle est en retard sur lui dans les sondages pour 2012, seul un poste de 1e secrétaire peut lui permettre d'arriver à se forger une stature de présidentiable. Ca promet pour 2011 des passes d'armes encore plus musclées qu'en 2006 pour désigner le candidat !
Benoît Hamon n'a pas encore l'envergure d'un 1er secrétaire; s'il ne se désiste pas, c'est donc un affrontement entre les deux femmes qui va se dessiner, avec l'enjeu du report des voix qui s'étaient portées sur la motion A.
Ségolène a pour elle l'avantage de promettre un renouveau sans doute plus crédible au niveau des têtes (des quadras et trentenaires), je dis bien au niveau des têtes, car on peut douter qu'au niveau des pratiques, il y ait du changement, notamment du côté de Montpellier ou de MArseille (comme dans le Nord-Pas-de-Calais pour le camp de Martine).
François Hollande, dans tout ça, a au moins le mérite de la lucidité, il y a un seul perdant, le PS, dont la rénovation idéologique et politique n'est pas entamée et ne partira pas sur de bons rails.
François Bayrou et Olivier Besancenot peuvent se frotter les mains.
Mais à droite? A droite, patience, les couteaux ne sont pas encore tirés et le fonctionnement de l'UMP ne permet pas autant de divisions (après tout, ce sont les militants PS qui décideront avec le choix entre 3 candidats!)
Mais Valérie P, Xavier D, François F, et J-F Copé doivent bien songer, certains matins, à 2017 !