Actualité du jour
Quand on est malade comme moi (sans doute 1,5 M de compatriotes m'ont déjà précédé! http://paris.ville.orange.fr/Relaxnews/plus_de_1_2_million_de_francais_touches_par_la_grippe.html )
on peut lire (mais faut pas de lecture trop intellectuelles)
ou regarder la télé
et maintenant grâce à la TNT quand on s'intéresse à l'actualité on peut en bouffer...Mais attention à l'overdose suite à la répétition (des éditions tous les quart-d'heure, des trucs écrits en bas de l'écran qui défilent pendant qu'on écoute autre chose...)!
On apprend quand même des infos intéressantes mais pas forcément gaies: 100 000 chômeurs de plus en Espagne, comme quoi il y a pire que la France en ce moment, plus de 500 000 aux Etats-Unis, et 20 000 000 de ruraux revenus chez eux après être partis travailler en ville en Chine.
On y voit des débats parfois intéressants (5 questions sur l'éducation cet après-midi à l'assemblée nationale)... mais aussi beaucoup de bruit pour quelques pages d'un livre...c'est le cas du personnage visé, le ministre Bernard K., dont on ne sait pas trop de quoi il est coupable, si ce n'est peut-être d'avoir monnayé ses conseils dans des pays Africains (mais il n'est pas le seul à aimer l'argent ni à monnayer ses conseils...). Et du coup grosse polémique, un Bernard K. très remonté sur le plateau du JT de F2, et des émissions de débat politique qui ne parlent plus que de cela.
Plutôt que de chercher les petites phrases et les polémiques, on pourrait peut-être plutôt se pencher sur des questions de fond, et resituer l'insertion des actions de Bernard K. avant qu'il soit ministre dans une politique plus globale de la France par rapport aux pays d'Afrique. Et s'interroger, quand il nous dit avoir contribué à la mise en place d'un système de sécurité sociale au Gabon, sur les raisons du retard social de ce pays qui est cependant producteur de pétrole et dont le président est TRES riche, au point de posséder de nombreux biens sur notre territoire.
Enfin, un article m'interpelle: paru ce soir sur le site du Monde.fr, il m'apprend que presque 1% de la population française a été mis en garde à vue en 2008 (577 816 personnes exactement). Et ça c'est beaucoup plus marquant que d'attraper la grippe ! Des anecdotes montrent que personne n'y échappe: Jeunes habitants des quartiers difficiles, infirmières, syndicalistes, agriculteurs, étrangers en situation irrégulière, enseignants... la garde à vue concerne toutes les catégories de la population; polytechniciens et énarques y ont droit également. Une des raisons: la police a des objectifs chiffrés. Et faire du chiffre incite désormais à mettre systématique en garde à vue des profs qui participent à des manifestations (à Saint-Lô où le préfet va être muté), des journalistes, des hauts fonctionnaires victimes de plaintes pour "harcèlement moral". La dégradation que subit l'individu, non seulement par sa privation de liberté (combien de cas où la "présomption d'innocence" a subi l'infléchissement vers de faux aveus consécutifs à la pression psychologique exercée par la garde à vue), mais par les conditions même d'hygiène, n'est peut-être pas digne du pays qui continue à se vanter d'être la patrie des droits de l'homme. On a commencé un cycle bien malsain, depuis 2002 (55% d'augmentation du nombre de garde à vue depuis 8 ans ; mais la délinquance et la criminalité n'ont pas augmenté - heureusement - dans les mêmes proporitions !), dont on peut espérer qu'il prendra fin en 2012 si ce n'est avant !
on peut lire (mais faut pas de lecture trop intellectuelles)
ou regarder la télé
et maintenant grâce à la TNT quand on s'intéresse à l'actualité on peut en bouffer...Mais attention à l'overdose suite à la répétition (des éditions tous les quart-d'heure, des trucs écrits en bas de l'écran qui défilent pendant qu'on écoute autre chose...)!
On apprend quand même des infos intéressantes mais pas forcément gaies: 100 000 chômeurs de plus en Espagne, comme quoi il y a pire que la France en ce moment, plus de 500 000 aux Etats-Unis, et 20 000 000 de ruraux revenus chez eux après être partis travailler en ville en Chine.
On y voit des débats parfois intéressants (5 questions sur l'éducation cet après-midi à l'assemblée nationale)... mais aussi beaucoup de bruit pour quelques pages d'un livre...c'est le cas du personnage visé, le ministre Bernard K., dont on ne sait pas trop de quoi il est coupable, si ce n'est peut-être d'avoir monnayé ses conseils dans des pays Africains (mais il n'est pas le seul à aimer l'argent ni à monnayer ses conseils...). Et du coup grosse polémique, un Bernard K. très remonté sur le plateau du JT de F2, et des émissions de débat politique qui ne parlent plus que de cela.
Plutôt que de chercher les petites phrases et les polémiques, on pourrait peut-être plutôt se pencher sur des questions de fond, et resituer l'insertion des actions de Bernard K. avant qu'il soit ministre dans une politique plus globale de la France par rapport aux pays d'Afrique. Et s'interroger, quand il nous dit avoir contribué à la mise en place d'un système de sécurité sociale au Gabon, sur les raisons du retard social de ce pays qui est cependant producteur de pétrole et dont le président est TRES riche, au point de posséder de nombreux biens sur notre territoire.
Enfin, un article m'interpelle: paru ce soir sur le site du Monde.fr, il m'apprend que presque 1% de la population française a été mis en garde à vue en 2008 (577 816 personnes exactement). Et ça c'est beaucoup plus marquant que d'attraper la grippe ! Des anecdotes montrent que personne n'y échappe: Jeunes habitants des quartiers difficiles, infirmières, syndicalistes, agriculteurs, étrangers en situation irrégulière, enseignants... la garde à vue concerne toutes les catégories de la population; polytechniciens et énarques y ont droit également. Une des raisons: la police a des objectifs chiffrés. Et faire du chiffre incite désormais à mettre systématique en garde à vue des profs qui participent à des manifestations (à Saint-Lô où le préfet va être muté), des journalistes, des hauts fonctionnaires victimes de plaintes pour "harcèlement moral". La dégradation que subit l'individu, non seulement par sa privation de liberté (combien de cas où la "présomption d'innocence" a subi l'infléchissement vers de faux aveus consécutifs à la pression psychologique exercée par la garde à vue), mais par les conditions même d'hygiène, n'est peut-être pas digne du pays qui continue à se vanter d'être la patrie des droits de l'homme. On a commencé un cycle bien malsain, depuis 2002 (55% d'augmentation du nombre de garde à vue depuis 8 ans ; mais la délinquance et la criminalité n'ont pas augmenté - heureusement - dans les mêmes proporitions !), dont on peut espérer qu'il prendra fin en 2012 si ce n'est avant !